BON A SAVOIR

Publié le par abcauplanteur

Cultures d'Exportation
 
 Programme Cacao
Sept (7) hybrides haut producteurs de cacao avec un rendement de 2,5 à 3 tonnes / ha et aptes à la culture à haute densité ont été créés. Six (6) de ces hybrides sont en confirmation. Ces hybrides se caractérisent par leur résistance à la pourriture brune et aux mirides. En outre, il a été mis en évidence que la méthode de lutte intégrée permet de réduire l’incidence de la pourriture brune et des mirides de 50% et 70%, respectivement.

Par ailleurs, les recherches sur le cacao ont abouti à des avancées scientifiques notables :
- la collection s’est enrichie de 214 nouveaux génotypes issus du 1er cycle de sélection récurrente et réciproque et de 743 descendances libres issues de prospection en milieu paysan. Des produits de cette prospection, 64 clones prometteurs ont été identifiés;
- quatre (4) espèces forestières, Acacia mangium, Glyricidia sepium et Albizzia lebbeck et A. guachepele, ont été évaluées pour la replantation cacaoyère ;
- les caractères morpho-pédologiques et les positions topographiques favorisant la dégradation précoce des cacaoyers dans le Sud-Ouest du pays ont été déterminés ;
- deux espèces de foreurs de tiges de cacaoyer (Eulophonotus myrmeleon et Synanthedon sp.) ont été identifiées ;
- Phytophtora megakarya, espèce particulièrement agressive de la pourriture brune des cabosses qui avait été précédemment isolé à l’Est de la Côte d’Ivoire, a été mise en évidence dans les cacaoyères du Sud-Ouest ;
- la maladie du swollen shoot du cacaoyer a été également mise en évidence dans la Marahoué où elle est en pleine expansion. Une vigoureuse campagne de sensibilisation a été entreprise pour sensibiliser les autorités et la filière à entreprendre des actions urgentes.
 
 Programme Café, Cola
En ce qui concerne le Programme Café-Cola, deux nouveaux hybrides de caféier ayant un potentiel de production supérieur à 2,5 t/ha ont été mis au point. La semence de café comme matériel de production a été développée. Une méthode de germination directe des semences en sachets est proposée pour la réalisation des pépinières. En outre, 175 nouvelles descendances hybrides de caféier Canephora sont en cours d’évaluation et 36 clones à haut potentiel de production ont été sélectionnés pour une confirmation multilocale.

Dans le cadre de l’amélioration de la production du caféier Arabusta, 6 nouveaux hybrides avec une production moyenne de 1 400 kg de café marchand /ha/an en condition de station ont été sélectionnés.
En agronomie, les terroirs caféicoles d’Abengourou, d’Aboisso et de Divo ont été caractérisés. L’essai d’association caféier-légumineuses (Albizzia guachapele et Gliricidia sepium) a été conclu et indique un accroissement du rendement du caféier de 35 à 45%.
 
 Programme Palmier à huile
La caractérisation agro-morphologique, au jeune âge des 35 premières descendances de troisième cycle, a été réalisée. En outre, deux stratégies de régénération de vitroplants conformes à partir du re-clonage et d’embryons cryo-conservés ont été mises au point. Douze (12) clones hauts producteurs (+15 à +30% d’huile par rapport aux semences) ont été identifiés. Cinq marqueurs phénoliques de tolérance du palmier à huile à la fusariose ont été identifiés.
 
 Programme Cocotier
Les rendements en coprah de différents types d’hybrides ont été déterminés. Il s’agit de GOA+ X GRL+ (4,72 t/ ha/an), des hybrides trois voies (3,25 à 4t /ha/an), et de NJM x GVT (4,35 t /ha/an). Le stipe, l’inflorescence, la feuille et le fruit de 16 accessions régénérées ont été caractérisés. Les travaux de technologies ont été initiés et ont permis de caractériser les propriétés physico-chimiques de l’eau de coco de PB 121 issu de la culture in vitro.
 
 Programme Hévéa
Les acquis majeurs du Programme Hévéa concernent la sélection des 13 clones hauts producteurs dont 6 sont résistants à l’encoche sèche et 4 à la casse due au vent. Ces clones ont une production supérieure de 25 à 30% à celle du clone GT1 (clone de référence). En agronomie-physiologie, trois types de saignées sur panneau bas et panneau haut permettent de réduire la main d’œuvre saigneur de 10% à 50%, sans affecter le rendement de caoutchouc naturel. Au niveau de la défense des cultures, la carte sanitaire des infestations de Fomès et de Lorantaceae dans le domaine hévéicole national a été réalisée. La sensibilité au chancre du clone PB 260 et de sa descendance a été confirmée ; ce qui disqualifie l’utilisation de ce clone comme porte greffe.
 
 Programme Coton
Les activités du Programme Coton ont été réorientées vers la reconstitution des ressources génétiques perdues durant la crise de septembre 2002. Ainsi, 82 génotypes ont été régénérés, 600 souches de cotonnier à gossypol, 191 de cotonnier glandless et 79 lignées de coton glandless ont été obtenues. Au niveau de la protection des cotonniers, deux nouvelles matières actives ont été proposées comme alternatives aux pyréthrinoïdes (Endosulfan). Il s’agit de Emamectine (8 g / ha) et de Spinoteram (24 g / ha).
Par ailleurs, l’évolution spatio temporelle des insectes ravageurs du cotonnier a été actualisée. Elle a révélé une régression de Helicoverpa et une résurgence de Diparopsis, Pectophora et Cryptophlebia.

La production de semences dans le cadre de la reconstitution du schéma de production de semences a été une autre activité majeure du Programme. A cet effet, une première dotation de 51 tonnes de semences G3 a été remise à la filière et des semences G0, G1 et G2 ont été multipliées.
 
 Programme Canne à sucre
Dans le cadre des activités minimales définies avec la société SUCAF-CI, en raison de la crise, le Programme Canne à sucre a introduit 66 variétés de canne à sucre de la serre de quarantaine du CIRAD à Montpellier (France).
 
 Programme Anacarde, Mangue, Papaye
La carte sanitaire des vergers de manguiers dans le Nord et le Centre de la Côte d’Ivoire a été actualisée. Le fait marquant est l’identification de Bactrocera invadens dans les vergers en Côte d’Ivoire, principalement sur la mangue. L’autre acquis majeur du Programme : la définition de bonnes pratiques agricoles en matière d’utilisation de pesticides en culture de papaye, pour permettre à la filière de se conformer aux réglementations de l’Union Européenne en matière de résidus dans les fruits.

Publié dans DIVERS

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